L’amour maternel

En ce dernier jour du mois de l’Amoureux (carte 6 – tarot), je vous livre ce texte sur l’amour maternel, que l’on pourrait sans douter aussi appeler amour paternel.

Je l’ai écrit à la demande d’une amie, qui se rendait à un mariage.

Bonne lecture à tous.

Sur la palette de la vie, l’amour se décline en couleurs et sentiments de toutes sortes, l’un d’eux m’est particulièrement cher, je veux vous parler de l’amour maternel. Cet amour inconditionnel qui anime mon âme.

Dès ta naissance, mes yeux se posent sur toi, petit bout de chou, petit bout de moi. 9 mois passés dans mes entrailles, à te sentir bouger, grossir, à prendre soin de toi. Quelle responsabilité de t’avoir mis au monde.

Petit(e), je te protège, je suis tes premiers pas, m’extasie quand tu prononces ton premier « maman », pour ensuite m’entendre m’appeler sans cesse : maman, j’ai faim, maman elle m’ennuie, maman je suis tombé(e), maman j’ai mal, maman c’est quand qu’on arrive, maman tu m’écoutes dis, maman, j’aime pas les brocolis, maman je peux aller jouer, maman le prof m’a puni…
Des mamans à ne plus savoir où tourner la tête, mais pour toi, rien ne m’a jamais semblé trop lourd à porter.

Maman poule, maman câlin, je pose des bisous magiques sur tes bobos, tes larmes s’effacent. Je sors mes griffes quand on te blesse, quand on t’agresse. Je veille sur tes nuits et tes songes, les méchants loups ont intérêt à déguerpir quand vient la nuit et
que tu trembles seul(e) dans ton grand lit.

Pour tes anniversaires, je rassemble tes copains et tes copines, organise le goûter. J’aime te voir rire et t’amuser. Pour toi, je veux que tout soit parfait, que tu ne manques de rien.

Au fil des années, tu grandis, mais tu restes ma petite, mon petit. Tes bêtises grossissent, le bisous magique ne marche plus, mais je te pardonne, et colmate tes erreurs. Jamais je ne te lâche. Notre lien reste indéfectible.

Je connais et aime tes défauts, je t’aime tel(le) que tu es devenu(e), d’une gomme j’efface tes travers quand je te prends dans mes bras.

Je suis bien sûr parfois un peu trop collante, un peu trop exigeante, un peu trop critique, un peu trop envahissante, … mais aucune maman n’est parfaite. Nous faisons toutes de notre mieux.

Quand tu souffres, je souffre, je vibre avec toi. Je prendrais toutes tes désillusions et tes malheurs si je le pouvais, mais je ne peux te protéger de tout. Je voudrais effacer tes larmes et faire disparaitre tes chagrins, pour que chaque jour tu puisses faire la fête et profiter des plaisirs de la vie.

Je suis si fière de la personne rayonnante que tu es devenue. J’ai une grande admiration pour les qualités que tu as acquises et qui te rendent si beau, si belle.

Tu me penses éternelle, mais sur cette terre, je ne le suis pas. Au ciel, mon âme s’envolera. De la haut, sur toi, nuit et jour, je veillerai sur toi. Dans ton cœur, tu entendras le souffle de mon âme et tu ressentiras mon amour éternel. Jamais, tu ne seras seul(e), j’écouterai tes rêves, tes espoirs, tes demandes. Mon amour traversera le temps et les ombrages, effacera les nuages, remplira ton cœur.

Ecoute ma voix, je suis là, tout près de toi, écoute mes mots doux, mes calinous, qui accompagnent tes pas.

Cet amour maternel ne meurt jamais, grandit en dehors de nous, et illumine les
personnes présentes dans nos vies, que nous aimons et apprécions au-delà de leurs défauts, parce qu’ils sont eux, parce qu’ils sont vrais, parce qu’ils sont notre famille, que nous avons choisie.

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